À propos de l’analyse de l’image de la Provence donnée par le protagoniste, on peut constater que c’est une image plutôt idyllique presque exclusivement positive.
Cette image est dessinée par les énumérations des produits culinaires du terroir « un bon canard à Sablet, du jambon et du fricandeau à Malaucène, de l’huile d’olive à Beaume-de-Venise… » (l.21-22). Cette énumération rappelle à l’image présentée dans la chanson « Les marchés de Provence » de Gilbert Bécaud ou la diversité et le choix qu’on peut y trouver est souligné. De plus, le plaisir et le gourmand sont mis en relief : « sa bouche gourmande » (l.1). Un autre aspect supportant cette image est la belle nature en grande partie intouchée : « notre terre est belle et bonne » (l.9). Les viticulteurs qui présentent un partie importante de la Provence sont caractérisés comme conviviaux et généreux : « Les vignerons sont accueillants et ne plaignent pas la rouge boisson. ». Le protagoniste lui-même est présenté comme ayant une bonne connaissance du savoir-vivre et aussi le réaliser: « j’ai fais la sieste sous un figuier » (l.28).
On peut constater alors que la Provence est caractérisée d’un côté comme une région de vacances où l’on peut facilement oublier les soucis du quotidien en s’impliquant à l’aisance qui prédomine là-bas. D’un autre côté comme une région qui souffre des plusieurs problèmes comme des feux à la Lègue et aux hauteurs de Beaumes (l.41). La plantation des arbres sert de mesure pour préserver la nature idyllique. Il y a aussi le stationnement d’une fusée (l.10-11) qui est une menace pour l’idylle. Donc le monde semble de ne pas tourner « tout à fait rond » (l.8).
Pour résumer, l’image dessinée de la Provence est ambivalente.